FCO-3: l’UPV rappelle l’importance de la vaccination préventive

Dossier FCO 3

Avec près de 1.200 foyers détectés, plus de 11.000 moutons et 6.000 bovins morts selon les chiffres communiqués au début de la semaine par l’Afsca, la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO 3) n’en finit pas de sévir lourdement. Et le pic de contaminations pourrait ne survenir que d’ici un mois.

Ronald Pirlot

FCO3-vache

©Fxquadro

Témoin en première ligne des ravages de l’épidémie à travers ses vétérinaires de terrain, l’UPV (Union professionnelle des vétérinaires), contactée par nos soins à travers son co-président, Bernard Gauthier, rappelle aux éleveurs tant d’ovins que de bovins l’importance de vacciner préventivement les animaux qui n’ont pas été contaminés.

«Si l’animal a été ou est malade, il y a de grandes chances qu’il soit désormais immunisé naturellement et ça ne vaut pas la peine de le vacciner. Mais s’il n’a pas été contaminé ou s’il y a un doute de contamination parce qu’il ne présente pas de symptômes, qu’on le vaccine le plus vite possible» indique Bernard Gauthier.

Les incidences financières engendrées par la FCO 3 pour les éleveurs sont particulièrement importantes. En ovins, au-delà des cas de mortalités recensés dans les troupeaux, «l’on s’attend à des problèmes de reproduction dans les mois à venir en raison d’une perte de fécondité quasi-assurée chez les béliers» déplore Bernard Gauthier. Du côté des bovins, les pertes actuelles les plus conséquentes résultent des avortements. «Avec un veau mort et une vache souvent en mauvais état» ajoute le co-président de l’UPV.

D’où son message aux éleveurs d’ovins et de bovins: «vaccinez, vaccinez!».

(L’intégralité de l’interview de Bernard Gauthier à retrouver dans le Pleinchamp à paraître la semaine prochaine).

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